vendredi 13 novembre 2009

Tetsubin version française







J'avais acheté cette bouilloire Le Creuset lors d'une promo sur vente-privée à l'heure où toutes mes bouilloires électriques tombaient en panne les unes après les autres.








J'avais toujours voulu avoir un tel objet sur la gazinière. Je pense que ça doit faire référence à des souvenirs d'enfance mais aussi à la mode anglaise.

Elle est émaillée à l'intérieur ainsi qu'à l'extérieur.








L'eau issue de cette bouilloire est à mes papilles plus douce que celle de mon Aquagrad (en métal.) N'ayant jamais essayé, je me dis que cette eau est peut-être plus proche de celle obtenue avec une tetsubin, sans pour autant en atteindre les qualités. Mais je trouve qu'elle sied particulièrement bien aux thés verts et aux shu cha. Cela dit, c'est en essayant avec un Tie Guan Yin en grande théière que je me suis rendu compte de la différence.

Pour l'utiliser, je mets de l'eau filtrée Brita, la fait chauffer puis refroidir. On dit en effet que l'eau gagne à se poser un peu. Peut-être que cette seule opération fait toute la différence ? Dans tous les cas, on peut constater une différence avec une eau du robinet juste filtrée : c'est plus doux, plus rond, plus pur. Après, j'ai tendance à remettre cette eau dans ma bouilloire classique par facilité vu que cette dernière me permet de choisir la température, soit disant à 5 °C près. J'avoue ne jamais avoir eu le courage de vérifier.








Enfin pour moi, même si la manip' est un peu plus fastidieuse, elle vaut le coup surtout pour des thés d'une certaine valeur : Gyokuro et certains shu aux prix respectables...

Alors, ça ne vaut sûrement pas une vraie tetsubin ni une bouilloire en zisha, mais à prix réduit, mon thé en ressort magnifié.


Voilà. C'est sans soute mon dernier billet avant mon départ au Japon. Alors je vous dis à dans un bon mois.


À bientôt !


mardi 10 novembre 2009

New look made in Yunnan



Yunnan Sourcing vient de se désengager d'eBay et propose à présent son propre site avec des prix revendiqués 10% plus bas.

À bientôt !


samedi 7 novembre 2009

Gong Fu Cha Sauce Nippone



Préchauffage - Pesage






Ready !






Rinçage






Première






Deuxième






...










Passage en zhong (Nettoyage - Lustrage)







Une autre pleure car jalouse






Elle vient rejoindre les autres et ses larmes s'évaporent : c'est la photo de famille.





(kyusu : Hojotea ; coupelle : Magokorodo ; théière : marchand local ; zhong : Terre de Chine ; tasse céladon : Teamasters ; couple avec tasse à sentir : m3t) pas fait exprès...




vendredi 6 novembre 2009

La claque !







L'autre soir, j'ai fait une expérience toute simple : j'ai infusé un jeune sheng fougueux - comprendre d'habitude assez rude sur les premières infusions - avec Mashimizuken.

On ne peut pas parler véritablement de gong fu cha puisque, fort de ses 20 cl, je ne la remplissais approximativement qu'à moitié à chaque verse. J'ai dosé mon jeune sheng à environ 3g.

Et c'est là qu'elle est venue, la claque, le soufflet, la taloche. Mais replantons le décor.


Je n'ai quasiment jamais infusé de jeunes sheng qu'avec ma théière marron de base de la maison des 3 thés. Autant je suis bien fana du modèle rouge qui me donne de très belles infusions avec les shu cha, autant son homologue marron ne m'a jamais véritablement satisfait.

Déjà, je la trouve beaucoup moins sexy de cette couleur, mais surtout le couvercle est un poil trop petit si bien que chaque verse s'apparente aux chutes du Niagara, phénomène à l'origine de pas mal de brûlures de doigts et ainsi à de grands moment de solitude : je me brûle tout en étant conscient que de tout lâcher serait synonyme de casse... Elle aurait pu être surnommée la cochonne si je n'en avais pas une plus appropriée à ce sobriquet.






Bref, cela fait quelques jours que je m'interroge sur la succession de ma théière consacrée aux sheng, jeunes ou adolescents, catégorie que j'apprécie beaucoup et malheureusement affublée de ma plus mauvaise élève. Et le choix est vaste, tout comme la gamme de prix.






J'ai donc parcouru la toile, et c'est presque naturellement que je suis tombé sur le billet "Belles Japonaises" sur le blog de Thomas. L'idée est alors plantée dans mon esprit : une japonaise pour des chinois ! S'en suivent quelques mails à certaines personnes qui ont eu la gentillesse de me donner leurs avis, je les en remercie. L'idée germe... Le soir arrive... J'ai enfin du temps devant moi... J'essaye ! Et bim ! Dans le coin de la figure, la baffe !

Alors cela n'aura sûrement rien d'exceptionnel pour les habitués de théières de qualité, mais moi, c'est mon dépucelage pour autre chose que des thés verts japonais.

Mes impressions : je plisse presque les yeux au moment de porter la coupe de ma première infusion aux lèvres. Le parfum ne m'avait rien indiqué de particulier. C'est le moment que je redoute le plus : les premières infusions de jeunes sheng et leur âpreté. Et vlan ! Rien... Si. Des arômes nouvelles, de la profondeur de champ comme dirait Gilles... Certes un peu de sècheresse, mais à 20€ les 200g faut pas demander la lune non plus, surtout sur les premières verses. Impressionnant. Je continue... Je pousse... Rien à dire, je n'avais jamais goûté ce thé ainsi.

Je comprends mieux l'étonnement du vendeur qui m'avait conseillé ce thé quand je lui parlais de mes impressions sur le début. Lui ne doit pas utiliser un modèle de base...

Hier soir, j'ai proposé à Mashimizuken un jeune ado de bonne famille, un certain Yiwu 2003 en provenance de Taïwan, thé qui m'a toujours donné l'impression d'être trop complexe pour moi. Le résultat a également été convaincant : plus de douceur et d'étages aux arômes. La différence était peut-être un peu moins flagrante car ce thé est dépourvu d'amertume.






Alors, qu'en est-il de la succession de ma petite marron actuelle ? Plusieurs choix s'offrent à moi. J'ai peur que certaines références taïwanaises possédées par beaucoup ne soient trop tranchantes à mon goût aux dires de certaines descriptions que j'ai lues. Cette théière sera destinée aux jeunes sheng, l'aspect arrondissement des angles me parait nécessaire. Il faut comprendre : ma cave à pu-er est principalement constituée de jeunes références. Je suis arrivé trop tard pour à prix équivalent pouvoir me faire un stock de pu-er plus vieux. Mais ce n'est pas bien grave, j'ai plein de pu-er cuits qui me satisfont pleinement.

La terre rouge de l'île de Sado m'a emballé d'emblée. La concurrence est sans aucun doute taïwanaise. Il va me falloir l'étudier, même si l'affectif est clairement du côté nippon, surtout à moins de quinze jours du départ tant attendu. Dernière remarque, la forme du kyusu est vraiment idéale pour bien vider la théière entre chaque verse, ce qui est vraiment pratique pour les sheng.

Il ne me reste plus qu'à poursuivre les tests à présent.


A bientôt !



mardi 3 novembre 2009

... et 6, et 7, et...

















Il s'agit d'un Gohonde Sakazuki signé Yamane Seigen. A l'origine conçue pour boire du saké, cette coupe sert aussi bien pour le thé. De toute façon, je ne lui laisse pas le choix ! En effet, elle contient à merveille les infusions de 10cl de thé vert que je me fais religieusement presque tous les jours.

L'effet esthétique, comme je l'ai appris hier soir, se nomme Hotaru, comme si des lucioles volaient à la surface de la céramique. Le style Gohonde quant à lui se rapporterait à la peau de faon, suivant le principe que souvent les poteries de Hagi cherchent la ressemblance avec la peau d'un animal. Merci à mon informateur...





Chose intéressante, la terre et le mode de cuisson unique d'Hagi va permettre à la liqueur, que ce soit du saké ou du thé de pénétrer la terre, en changeant ainsi la couleur avec le temps. Ce phénomène se nomme "Hagi no Nana Bake" littéralement les 7 changements d'Hagi. J'ai le temps de constater ce genre de changements mais j'y prêterai attention.





J'ai acheté cette merveille à Hidehisa Moroyose de Magokorodo (lien boutique eBay.) Encore un commerçant japonais ultra pro et sympathique. En effet, dès le premier mail où je lui disais passer pas loin de sa ville dans un mois me proposait-il de nous emmener mes amis et moi dans un des bons restaurants qu'il connait près de chez lui. Une rencontre qui s'annonce être très enrichissante, surtout qu'il devrait me montrer quelques pièces sur place également. La gentillesse nippone m'étonnera toujours.

A bientôt !


lundi 2 novembre 2009

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dimanche 1 novembre 2009

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